C’est désormais plus qu'une certitude, les zones urbaines sont toutes touchées par la pollution atmosphérique. Certaines régions sont certes plus concernées que d’autres par ce phénomène, mais le risque sur l'environnement et la santé reste le même, d’où la nécessité de prendre quelques dispositions. Cela s'applique notamment dans le cas des sportifs pratiquant des activités physiques de manière régulière. Si le fait de bouger est bon pour l’organisme, cela peut devenir nocif à cause de l’air contaminé inhalé durant les séances d'entraînement.
Le sport et la pollution, deux notions incompatibles
La pollution de l’air est un véritable fléau qui entraîne un grand nombre d'effets négatifs sur le plan environnemental et économique, ne manquant pas non plus de porter atteinte à notre santé.
Malgré les nombreux dispositifs mis en place par les différents partis pour réduire le nombre de particules fines suspendues dans l'atmosphère et les bons réflexes adaptés par les habitants, nos villes font constamment face à des pics de pollution de plus en plus fréquents. Il s’agit d'une très mauvaise nouvelle pour la planète, certes, mais également pour les adeptes du sport, à qui l’on conseille d'arrêter ou du moins de réduire leur activité durant ces périodes.
Cela peut sembler banal pour certains, pourtant, la pratique d’une activité physique durant les plages horaires où l'on enregistre la présence d’un grand nombre de particules peut engendrer de grands risques pour la santé et la respiration. De ce fait, il serait primordial de prendre des précautions avant de poursuivre son entraînement pendant les périodes de pics.
Quelle est la relation entre l'activité sportive et la pollution d'air ?
Il n’y a pas de doute possible, l'activité sportive est le meilleur allié de toute personne ayant un mode de vie sain. Cela dit, on vit dans une époque où la pollution et les changements climatiques ont aussi leur mot à dire et il faudra donc se plier aux caprices de ces phénomènes pour ne pas avoir à souffrir des multiples conséquences qu’ils peuvent engendrer sur la santé.
Si certains sportifs ont tendance à ignorer ce facteur et de continuer à pratiquer les différentes activités comme si de rien n'était, d'autres, plus consciencieux, préfèrent se renseigner au maximum des dangers que cela peut entraîner sur la santé pour ne pas voir leurs efforts tomber à l’eau. Pour mieux comprendre la gravité des choses, il est nécessaire de savoir que l’on a tendance à inhaler une quantité d’air quatre à cinq fois supérieure quand on fait du sport que quand on est au repos.
En résumé, si un individu respire 15 000 litres d’air au quotidien, cette valeur peut atteindre les 75 000 litres lorsqu'on court ou l’on fait du cyclisme. Si l'on vient ajouter à l'équation un taux élevé d'éléments polluants inhalés, alors on peut facilement déduire les effets entraînés sur les voies respiratoires. Il serait également intéressant de mentionner le fait que la pollution extérieure n’est pas le seul facteur à prendre en compte.
En effet, pratiquer une activité physique à domicile ou dans une salle de sport fermée peut s'avérer tout autant dangereux pour la santé puisque l'air intérieur peut être considérablement plus contaminé que celui de l'extérieur à cause des différents produits chimiques utilisés et de la mauvaise aération.
Quelles sont les solutions à adopter ?
Puisqu'il n'est pas question d'arrêter le sport, le mieux serait d’adopter les bons gestes afin de minimiser l'effet de la pollution atmosphérique. Dans ce cas, la première chose à faire est d'éviter de faire du jogging ou toute autre activité pendant les horaires où l’on enregistre des pics de contamination, en particulier dans le cas des personnes atteintes de maladies respiratoires.
Une autre alternative à adopter, au lieu de se diriger vers le centre-ville ou d’aller dans une salle de sport, il serait préférable de prendre de la hauteur en faisant du sport au sommet des collines et des montagnes. Vu que cette solution ne convient pas forcément à tout le monde, il est toujours possible de courir ou de faire ses échauffements dans des endroits où l’on trouve de la végétation, ces lieux sont souvent mieux desservis en oxygène que les ruelles des grandes villes.