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On parle très souvent des préjudices causés par l'activité humaine et le réchauffement climatique aux forêts tropicales, mais qu’en est-il des autres territoires boisés ? Ces forêts tempérées jouent un rôle tout aussi important dans l'absorption des gaz à effet de serre et la réduction de la pollution atmosphérique.
Malgré leur importance, ces écosystèmes ne manquent pas d'être sujets à de nombreuses menaces entravant leur capacité à réguler le climat. Heureusement, de multiples initiatives ont déjà été prises pour préserver ces forêts et même intensifier leur densité.
Mieux cerner les forêts tempérées
Situées dans les parties de la planète où les températures sont les plus douces, les forêts tempérées occupent environ un quart des terres boisées. On les retrouve en grande majorité dans l'hémisphère nord, où l’on compte généralement de nombreuses zones émergées, mais également dans l'hémisphère sud.
Longtemps confrontées à des opérations de déforestation pour des raisons agricoles aux États-Unis, ces terres se sont fragilisées avec le temps, mais cela n'empêche en rien leur restauration, qui est en train de se produire en ce moment même.
Ce qui a surtout aidé dans ce genre d'opération est le fait que les scientifiques en sachent un peu plus sur les caractéristiques et les besoins de ce type d'écosystème en comparaison avec les autres types de forêts. Il s'agit en effet d'un avantage non négligeable qui permet de remettre sur pied les différentes espèces et de les protéger contre les nombreuses menaces extérieures, dont nous citerons les principales : les parasites et les incendies.
Des territoires en voie de restauration
Absorbant plus de 34 mégatonnes de dioxyde de carbone annuellement, les forêts tempérées situées à l’est des États-Unis sont indispensables dans le maintien de l'équilibre climatique de la Terre. Ayant longtemps été exploitées par les forces coloniales européennes au cours des siècles passés, ces zones sont aujourd'hui soumises à des stratégies de restauration suite à l'abandon progressif des terres agricoles.
Cependant, on ne peut pas encore tout à fait dire qu’il s’agit d’une partie gagnée puisque les efforts devront être doublés en ce qui concerne le ralentissement du processus de déboisement ayant encore lieu sur certains territoires. Ce n’est pas tout, une lutte extrême contre différents parasites menaçant la pérennité de ces écosystèmes devra par ailleurs être induite.
En effet, on a l’agrile du frêne ainsi que le longicorne asiatique qui se présentent comme les ennemis les plus redoutables des arbres à cause de leur mode d'alimentation ravageur et de leur capacité de reproduction hors pair. Pour compléter le tableau, il serait nécessaire de mentionner un autre facteur à l'équation, qui est celui des incendies.
Étant plus destructeur et dévastateur d'année en année, les scientifiques ne voient pas d'autres solutions que de s’y attaquer par différents fronts grâce à l'éclaircissement des arbres des sous-bois et en faisant confiance au savoir-faire des communautés autochtones habitant dans les régions en ce qui concerne la gestion des incendies.
Prioriser la conservation des bois existants
Malgré les grandes opérations de déforestation, un grand nombre d'hectares a pu survivre au cours des siècles, des forêts très anciennes arrivées à un stade de maturité avancée jouant un rôle prépondérant dans le maintien de l'équilibre climatique. Au vu de la grande importance de ces écosystèmes, le gouvernement américain a mis au point des stratégies visant à les protéger et à conserver la biodiversité sur les terres fédérales.
