C’est dans un cadre purement préventif que la plupart des utilisateurs s'étaient rués les années précédentes vers l’achat de vélos électriques. Grâce à ces engins, il était possible d'éviter le grand risque de contamination en utilisant les transports en commun à l’époque de la crise sanitaire.
Ce n’est pas tout, en faisant un tel choix, les cyclistes ont même pu observer une amélioration de la qualité de vie grâce au gain de temps qu'ils réalisent chaque jour sur le trajet ainsi que des bienfaits de la pratique du vélo sur la santé.
Malgré ces affirmations, une stagnation notable sur le nombre de vélos électriques vendus a été enregistrée ces derniers temps. Quelles en sont les principales raisons ? On met en lumière ce sujet !
Une étude qui en dit long
Des données recueillies sur des centaines de comptes installés un peu partout dans le pays ont démontré une augmentation de plus de 8% en France entre 2021 et 2022, puis de 5% entre 2022 et 2023, en ce qui concerne la pratique du vélo électrique. Ces chiffres partagés par Vélos et Territoires en disent long sur l’adoption de cet engin qui est vraiment devenu populaire en hexagone dans la période suivant le déconfinement.
Cela dit, on ne peut pas nier l'existence de quelques freins à l’achat et à l'utilisation des VAE, ce qui a justement poussé l'équipementier Bosch qui est extrêmement connu dans le milieu pour la grande qualité de ses moteurs et batteries destinées aux vélos électriques de commander la réalisation d’une étude en s'adressant à l'Institut de sondages et d'études YouGov.
Grâce aux résultats obtenus, les raisons liées à l’abstinence manifestée par le panel participant à l’égard du cyclisme sont devenues on ne peut plus claires.
La principale raison est insoupçonnable
Bien que le prix relativement élevé des vélos électriques soit le premier argument qui nous vienne à l’esprit quand le frein de l'achat des VAE est abordé, ce n’est pas la principale cause démontrée par l'étude commandée par Bosch.
Contrairement à ce que tout le monde s’attend, c’est la peur des accidents qui est la raison qui revient de plus en plus dans les résultats du sondage, et ce, malgré les nombreux dispositifs installés dans les rues françaises ces derniers temps.
Ayant interrogé un panel composé de 1001 personnes dans le cadre de cette étude, près de 50% des réponses ont été claires et portent toutes sur la dangerosité de faire du vélo électrique en ville, en particulier pour les personnes vivant dans les grandes agglomérations.
Pourtant, de grands efforts ont été effectués par le gouvernement en matière d'infrastructures cyclables. On pourra notamment citer l'objectif Plan vélo auquel l'État a alloué un montant de deux milliards d'euros afin de financer les différentes pistes, primes à l'achat et formations d’ici à l'horizon 2027.
Le manque de sécurité, un autre argument de taille
En effet, le manque de sécurité et la peur de se faire voler font également partie des arguments avancés par les participants. Plus de 25% d’entre eux révèlent être assez préoccupés par l'insécurité au niveau des grandes villes et ne voudraient pas voir leur bien se faire dérober.
Malheureusement, on ne peut pas dire que cette abstention est infondée. En France, entre 350 000 et 580 000 vélos sont déclarés volées chaque année, conformément aux chiffres avancés par l’Académie des Mobilités Actives et la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette.