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La pollution est une préoccupation majeure en France, notamment en Île-de-France. Avec sa forte population, la pollution est fortement présente, ce qui ne cesse d'accroître l'inquiétude de ses habitants. Le défi pour maintenir une bonne qualité d'air est lancé et c'est la direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (DRIEAT) qui a ouvert la parole sur le sujet. Le but était de faire participer les citoyens dans les discussions concernant la qualité d'air en Île-de-France.
Quelles sont les causes de la pollution en Île-de-France ?
L'Île-de-France est une région très dense en population. Avec plus de 12 millions d'habitants recensés en 2019, cette région qui comprend la capitale française, Paris, est hautement active. Et le résultat se répercute sur la qualité d'air qui dépasse grandement le seuil de pollution définit par l'Union européenne.
Les principales sources de pollution dans la région se scindent en deux groupes : les polluants primaires et secondaires.
Les polluants primaires
Ces polluants présents dans l'atmosphère proviennent principalement du trafic routier, de l'activité industrielle, des émissions de chauffage et d'autres sources de polluants issus de l'agriculture et des chantiers.
Les principaux acteurs de cette catégorie sont :
- Le CO2,
- Les oxydes de soufre,
- Les oxydes d'azote,
- Les hydrocarbures,
- Les composés organiques volatils,
- Les métaux,
- Les particules.
Les polluants secondaires
Cette catégorie concerne surtout des gaz issus de réactions chimiques entre eux. Ils sont causés indirectement par la pollution humaine.
On distingue particulièrement l'ozone qui est le fruit d’une réaction entre l’oxygène, les oxydes d’azote ainsi que les hydrocarbures dans une atmosphère propice aux ultraviolets et une température chaude. Ce gaz se déplace et représente un risque élevé de pollution à l’échelle régionale.
Améliorer la qualité d'air en Île-de-France : Plan d'action
Des chiffres affolants ont été rapportés dévoilant que la pollution d'air en Île-de-France provoque le décès prématuré de 6 000 personnes chaque année. Se joint à ça, une respiration d'air très polluée par environ 40 000 habitants de la région. Cela dépasse largement les taux réglementés en Europe.
Se voyant obligée de s'aligner à ces réglementations européennes, la DRIEAT d'Île-de-France propose un plan de protection de l'atmosphère en faisant intervenir les habitants de la région afin de donner leur avis sur la qualité d'air respiré dans le but d'améliorer son indice.
Les mesures anti-pollution en Île-de-France
Les actions mises en avant pour renforcer ce plan sont les suivantes :
- Réduire la pollution causée par transport routier.
- Réduire les émissions du chauffage au bois.
- Faire plus d'efforts dans la zone à faible émission à Paris en limitant le déplacement des véhicules autres que la classe Crit’Air 3.
- Interdire le chauffage au bois dans cette zone lorsque la pollution de l’air est très élevée.
Pour lutter contre la pollution en Île-de-France, la France s’est fixée comme objectif d'offrir aux Franciliens une meilleure qualité d'air qui s’aligne aux normes européennes d'ici 2025 à 2030.
Il faut savoir que ce seuil reste tout de même supérieur à celui recommandé par l'OMS.
Les réunions publiques pour faire intervenir les habitants
Pour faire participer les habitants d'Île-de-France à ce plan de protection de l'atmosphère, un site dédié est mis à leur disposition afin d'émettre leur avis sur la qualité d'air dans la région. Dans l'optique de toucher le plus de monde possible, d'autres adresses sont répertoriées, on retrouve notamment : la faculté de santé de l'Université de la Sorbonne, au niveau de la bourse du travail, au campus agro Paris Saclay ou encore à l'hôtel de ville.
Le but est de discuter des différentes solutions suggérées dans ce plan de protection de l'atmosphère. Celles-ci sont valables jusqu'au 10 avril 2024.
