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Actuellement, tous les efforts sont dirigés vers la recherche de solutions de dépollution à la fois efficaces, écologiques et économiques, un défi que la jeune start-up française PureNat veut relever haut la main.
Lauréate de nombreux prix, l'entreprise a mis au point un nouveau dispositif révolutionnaire : un textile permettant non seulement de capturer les différentes particules polluantes, mais également de les détruire sans nuire à l'environnement. Après trois années passées à lever les fonds nécessaires, le début de la production du textile est prévu pour bientôt.
Une solution sur mesure répondant aux enjeux actuels
Selon les derniers chiffres partagés par l'Organisation Mondiale de la Santé, près 6,7 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique et de la toxicité de l’air. De plus, la mauvaise qualité d’air à l'intérieur des logements est classée comme quatrième cause de mortalité dans le monde.
Selon toujours la même source, presque la quasi totalité de la population sur terre inhale un air malsain et nocif pour l'organisme, des chiffres et une situation assez inquiétants qui n'épargnent personne malheureusement.
Afin de remédier à cette terrible situation, la jeune société française PureNat a travaillé d'arrache-pied depuis plusieurs années dans le but de mettre au point un dispositif efficace en mesure de purifier de l’air pollué.
Un grand nombre de start-up se sont lancées dans le même défi, mais peu d'entre elles réussissent à atteindre l'objectif fixé au début, et c’est le cas de PureNat qui est sur le point de lancer la production de sa technologie. Il s'agit d'un textile hyper performant capable de filtrer l'air et de venir à bout de tous les polluants chimiques, virus et bactéries présents.
PureNat, une idée inspirée de la nature
Le textile mis au point dans le cadre du projet PureNat est le fruit du dur labeur de Natacha Kinadjian Caplat, docteur en physico-chimie des matériaux, qui a consacré plusieurs années à la conception de cette technologie.
La chercheuse s'est focalisée sur la photocatalyse, un procédé permettant de stocker et de détruire les polluants grâce à l’effet de la lumière sur certains éléments chimiques. Elle a fini par mettre au point un matériau composite sous forme de fil transformé en textile, s'inspirant des algues pour sa formulation chimique, qui est similaire à celle des alvéoles des algues marines.
Une production prévue pour bientôt
Afin de financer le projet, Natacha Kinadjian Caplat et Manon Vaillant, à la fois directrice de la start-up et ingénieure en biotechnologies, ont levé un fonds de 1,5 million d'euros pour initier la production.
Actuellement, PureNat commence la mise en œuvre des deux premières étapes de fabrication avant de passer à la phase ultime qui consiste à activer le textile. À terme, la start-up prévoit de mettre en place des chantiers pilotes afin de tester le nouveau matériau sur des sites industriels.
« L’enjeu est d’installer nos premières machines de production en petites séries et d'augmenter la cadence industrielle tout au long de l'année pour passer à une production en grande série », assure la responsable de l'entreprise.
