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Plusieurs personnes utilisent le vélo comme moyen de déplacement au quotidien, que ce soit en milieu urbain ou rural. Avoir les bons accessoires pour se protéger lors de la conduite est nécessaire, tout comme adopter les bons gestes de freinage et d’anticipation. Parmi les types de freins que l’on peut retrouver sur les vélos figure le frein à rétropédalage.
Ce type de frein, bien qu'existant depuis longtemps, est peu utilisé en France. En quoi consiste-t-il et quels sont ses avantages ? C’est ce que nous allons examiner ci-dessous.
Qu’est-ce qu’un frein à rétropédalage ?
Ce type de frein est largement répandu dans les pays du nord de l’Europe, tels que l’Allemagne ou les Pays-Bas. Cependant, il est peu courant en France, en raison notamment du décret n° 95-937 du 24 août 1995 qui stipule que deux freins distincts doivent être installés sur les vélos.
Toutefois, globalement, on peut trouver le frein à rétropédalage sur les vélos urbains utilisés quotidiennement. En effet, ce frein privilégie la fiabilité plutôt que le style ou les performances, ce qui en fait un choix idéal pour les trajets quotidiens en ville. De plus, il est durable et nécessite peu d'entretien, car il est intégré à l'intérieur du moyeu arrière du vélo, évitant ainsi tout risque d'usure ou de casse.
Comment fonctionne un frein à rétropédalage ?
Le principe de fonctionnement de ce type de frein est très simple. Tout comme les freins à tambour, le frein à rétropédalage agit de la manière suivante : lorsque le conducteur souhaite s’arrêter, il exerce une légère pression sur les pédales en les faisant tourner vers l’arrière. Cela actionne les mâchoires qui se pressent contre la paroi interne du moyeu, ralentissant ainsi le pneu jusqu’à son arrêt. Ce type de frein repose sur le principe de la roue libre et n'utilise ni câble ni levier au guidon pour fonctionner.
Enfin, il convient de noter que le frein à rétropédalage intègre plusieurs vitesses, pouvant atteindre jusqu'à 9 vitesses, comme le moyeu Sram i-motion 9.
Comment utiliser et contrôler un frein à rétropédalage ?
Comme mentionné précédemment, le frein à rétropédalage s'active en exerçant une légère pression sur les pédales du vélo de ville.
Bien que cela semble simple en théorie, les débutants auront besoin de temps pour s'habituer.
Le principal défi auquel les conducteurs novices peuvent être confrontés est la position des pédales après un arrêt brusque. En effet, une fois le vélo arrêté et les pédales en position verticale, il n'est plus possible de les changer de position. Cela peut être particulièrement gênant lors des redémarrages, surtout en montée.
Il est donc recommandé d'éviter les freinages brusques et d'anticiper toujours les ralentissements et les arrêts sur la route.
Pourquoi opter pour un vélo avec frein à rétropédalage ?
De nombreuses personnes apprécient ce type de frein sur leur vélo urbain utilisé quotidiennement en raison de ses nombreux avantages, notamment :
- Sa robustesse et sa durabilité,
- Son absence de soucis mécaniques,
- Sa protection contre les chocs et l'usure,
- Son faible besoin en entretien,
- Sa protection contre les infiltrations d'eau et de boue,
- Sa polyvalence pour une conduite par tous les temps.
Que pensent les utilisateurs du frein à rétropédalage ?
Ce type de frein a ses adeptes. En effet, selon les personnes l'ayant utilisé, il est jugé relativement souple, facile à utiliser et très efficace.
Contrairement à une idée répandue, le frein à rétropédalage ne nécessite pas de pédaler en arrière pour s'arrêter. Une simple pression sur les pédales, dans le sens inverse du pédalage, suffit.
Enfin, il est recommandé d'éviter autant que possible les arrêts brusques et les freinages secs, susceptibles de provoquer un dérapage de la roue arrière du vélo.
