La pollution atmosphérique entraîne divers fléaux tels que les maladies et la morbidité à travers le monde. Ce problème majeur de santé environnementale nécessite une attention urgente et des actions concrètes pour lutter contre les maladies liées à cette pollution. Voici les principales affections, plus ou moins courantes, qui demandent une vigilance particulière.
La pollution extérieure, un risque sanitaire majeur
Selon l'OMS, la pollution extérieure a causé 4,2 millions de décès prématurés dans le monde en 2019. La plupart de ces décès ont été enregistrés dans des pays d'Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental, des régions particulièrement touchées par ce problème. Cependant, même dans les régions occidentales et autres parties du monde où des progrès écologiques ont été réalisés ces dernières années, les risques restent significatifs et entraînent chaque année des maladies à court et à long terme.
Les maladies dues à la pollution extérieure à court-terme
Même à faible dose, l'exposition à la pollution extérieure peut provoquer des irritations et des affections respiratoires telles que l'asthme, la bronchite chronique et même des crises cardiaques.
Asthme
L'asthme est une maladie respiratoire chronique caractérisée par des épisodes de dyspnée ou de difficultés respiratoires. L'origine revient souvent à la pollution extérieure qui aggrave les symptômes, entraînant des quintes de toux et une respiration sifflante. En effet, les particules fines présentes dans l'air et la poussière sont les principales responsables des gènes thoraciques et des sensations de brûlure associées.
Infarctus du myocarde
Selon des études de l'OMS, même une exposition de courte durée à la pollution extérieure est liée à une augmentation des crises cardiaques. Également connue sous le nom d'infarctus du myocarde, la crise cardiaque est définie comme la destruction du tissu cardiaque due à l'obstruction d'une artère coronaire.
Les maladies dues à la pollution extérieure à long-terme
À long terme, d'autres affections peuvent survenir, notamment des accidents vasculaires cérébraux, une augmentation de la pression artérielle, une artériosclérose et une réduction de la variabilité du rythme cardiaque. Sur le plan respiratoire, on observe une augmentation de la réactivité bronchique, le développement de la BPCO, de l'asthme et du cancer du poumon.
BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive
Cancer du poumon
Les particules fines présentes dans l'air, également connues sous le nom de PM2,5 et principalement émises par les moteurs de voiture, sont les polluants les plus nocifs pour la santé humaine. En raison de leur petite taille, inférieure à 2,5 microns, elles peuvent pénétrer dans le corps et causer des dommages irréversibles. Des études ont montré que l'exposition à grande échelle à ces particules peut entraîner des cancers du poumon graves. En effet, les particules fines provoquent une inflammation des tissus pulmonaires, favorisant la sécrétion de molécules inflammatoires telles que l'interleukine-1β, qui prédisposent au cancer.